Sottosopra Dans l'immeuble "Sottosopra" vivent des riches et des pauvres qui se croisent dans les escaliers. Au dernier étage habite un ancien violoniste américain, Mr Johnson, qui a quitté la scène et le succès en raison d' une naturelle réticence à l'égard de la célébrité. Au rez-chaussez habite Anna, une femme de ménage, blessée par la vie mais pleine de confiance dans l'avenir et d'une tendresse qu'elle distribue sans compter aux autres résidents. Il y a aussi Giovannino, un enfant aussi sage qu'il a été capable de s'éduquer seul. Mr Johnson, recherche uniquement "des choses normales impossibles". Il y a aussi Alice qui souhaite devenir une machine sexuelle pour échapper à la solitude... chacun possède ses propres manies, sa propre folie, petite ou grande , sa propre peur. "Sottosopra" raconte ainsi un nouveau rêve enchanté propre à l'univers de son auteure Milena Agus, un monde entre réalité et invention, et où tout s'inverse et se renverse perpétuellement. | Sottosopra | La zia marchesa C'est dans un château sicilien, en 1859, que naît Constanza. Elle est rejetée par sa mère, et sa chevelure rousse flamboyante lui vaut bien des railleries. Pourtant, à force de volonté, elle parviendra à prendre la tête de son aristocratique famille. | La zia marchesa | Seta Dans ce roman publié en 1996 en Italie, et traduit l’année suivante en français, Alessandro Baricco nous fait suivre le fil de l’existence d’Hervé Joncour. Le destin de ce dernier se nouera autour de quatre voyages dans le lointain Japon du XIXème siècle en quête d’œufs de vers à soie pour sauver l’activité économique d’un village du Vivarais. De ses séjours sur les îles du Levant, Hervé de Joncour gardera au coeur des émotions et désirs d’ailleurs, comme une lueur intérieure intime et secrète Maître du récit, Baricco dessine pour nous une vie en motifs raffinés, au rythme fascinant d’un geste sûr, régulier et minutieux. | Seta | Il giardino dei Finzi Contini Grand classique de la littérature du XX siècle, le roman raconte les aventures d'un groupe de jeune qui, pendant les jours qui ont précédé le début des persécutions raciales contre les juifs, se rencontre dans le merveilleux jardin de la villa de Finzi-Contini à Ferrara. Ignorant le futur qui leur été réservé ... | Il giardino dei Finzi Contini | E stata una vertigine A travers treize histoires, treize "morceaux", au sens musical du terme, qui s'agencent pour composer une sorte de roman, Maurizio Maggiani décline sa propre vision de l'amour. | E stata una vertigine | La bella estate À lire certaines pages du Bel Été, les premiers films de Fellini reviennent en mémoire : fins de nuits blêmes, dialogues décousus, visages creusés par une lumière d'aube. Mais les rires s'éteignent vite chez Pavese. En ville comme à la campagne, on étouffe, on cherche vainement son bonheur, sa délivrance au contact des autres, on parle comme on grifferait la pierre des immeubles ou la terre des collines, ces ombres noires, froides et muettes. Jeunes, par petits groupes, les personnages de Pavese glissent, se heurtent, s'étreignent, se repoussent, papillons voletant sans but ni espoir. | La bella estate | Cronache di poveri amanti Chronique des pauvres amants est un roman de l'écrivain italien Vasco Pratolini, paru en 1947. Il raconte la vie quotidienne des habitants d'une ruelle populaire de Florence, la Via del Corno1, au cours des années 1925-1926, période de la consolidation du régime fasciste en Italie. | Cronache di poveri amanti | Cronaca familiare « Ce livre n’est pas une œuvre issue de la fantaisie. Il s’agit d’un dialogue entre l’auteur et son frère décédé. L’auteur, en écrivant, cherche une sorte de consolation ». C’est ainsi que commence l’oeuvre la plus intime de Vasco Pratolini, dédiée au rapport difficile avec un frère perdu. Orphelins de mère, les deux enfants sont bientôt séparés ... | Cronaca familiare | Cronaca familiare "Questo libro non è un'opera di fantasia. È un colloquio dell'autore con suo fratello morto. L'autore, scrivendo, cercava consolazione." Inizia così l'opera più intima di Pratolini, dedicata al difficile rapporto con il fratello perduto. Orfani di madre, i due bambini vengono presto separati: Vasco resta nell'umile casa paterna, Dante cresce nella dimora del Barone dove, ribattezzato Ferruccio, vive come "in un acquario - senza sbucciature ai ginocchi, senza segreti né scoperte". Ancorati a mondi troppo distanti, divisi da rancori sempre più indicibili i fratelli restano due estranei. Finché, alla morte del Barone, Ferruccio deve lasciare il mondo dorato che lo aveva risucchiato per capriccio e l'argine che ha tenuto separati lui e Vasco crolla. Con esiti imprevedibili e drammatici. Piccolo classico che tratteggia con sofferta onestà la complessità degli affetti famigliari, il romanzo è al tempo stesso un canto all'innocenza spezzata, straordinaria prova d'autore di un maestro del Novecento. Prefazione di Clara Sereni. | Cronaca familiare | Maggio splendeva 1936. Leo Piccioni ha appena superato l'esame di maturità. Ha il corpo sbilenco e fuor di squadra dell'ultima adolescenza, ma ha anche un temperamento eccitabile e nervoso. La sua famiglia medio borghese è soddisfatta e protettiva. Il padre si perde nei suoi studi e nei suoi esperimenti di biologia, la madre si compiace della merlettata rispettabilità delle convenzioni. Per fortuna c'è la zia Ester. Matura signorina con molta pratica del mondo, cova nella sua stanza i segreti incipriati di una femminilità a suo modo libera e ribelle. Antimussoliniana, lettrice di Freud in originale, cinefila, si lascia corteggiare da uomini sposati e non. E ha grandi idee in testa. Idee che arrivano quando scopre che il nipote ha, non si sa come, il potere di far scomparire cose. E persone. Durante la trasferta del padre in campagna per il periodico approvvigionamento di rane-cavie, nel casolare dove ha provato i primi spasimi d'amore, Leo ha sorpreso l'amor suo, la bella Argentina, e l'amico suo, Adriano, pomiciare forte. Ha guardato Adriano con intensità e collera e Adriano è sparito. Leo ha poi riprovato con portacenere e soprammobili e si è confidato con zia Ester. E zia Ester l'ha trasformato in mago: malgrado l'opposizione famigliare, gli ha costruito una carriera nei teatri d'avanspettacolo. Mentre sorpresa e sconcerto superano le pareti della casa Piccioni restano pur tuttavia inquietanti interrogativi... | Maggio splendeva | |